Paris, 2 Juillet 1828 – 12 Avril 1893, Paris 19°
Né dans une famille où rien ne le prédispose à une carrière artistique, Jules Veyrassat se forme durant quatre ans à l’Ecole Royale gratuite de dessin, notamment auprès de Henri Lehmann (1814-1882) et Austin Besson (1815-1888), se consacrant, dans un premier temps, à la peinture.
Dès que ses moyens le lui permettent, il loue une modeste chambre à Ecouen et devient l’élève et l’ami de Pierre Edouard Frère En proie à des difficultés financières, il commence à graver pour gagner sa vie. Dès 1848, âgé de 20 ans, il expose au Salon de Paris.
Veyrassat aborde le paysage dans lequel il met en valeur les scènes de la vie provinciale, rurale surtout. Bien qu’installé à Ecouen, c’est souvent à Fontainebleau et à Samois qu’il fait évoluer des chevaux de labour et de trait qui représentent sa principale source d’inspiration. Le cheval de halage l’intéresse aussi et un certain nombre d’oeuvres lui est consacré. Nul autre mieux que lui ne sait le mettre en scène avec une « grande vérité d’observation« .
Son travail de gravure en 1866 et 1869 lui valut plusieurs médailles. Le 6 Septembre 1870, il est élu membre de la commission chargée de veiller à la conservation des musées nationaux, aux côtés d’Honoré Daumier (1808-1879) et sous la présidence de Gustave Courbet (1819-1877).
Veyrassat accumule les succès à la fois pour ses travaux de peinture et de graveur. Bien que n’ayant jamais quitté son pays, sa renommée a fait le tour de l’Europe et il sans doute plus connu en Grande-Bretagne que dans son pays natal. On ne peut que regretter cependant que, si sa peinture est maintenant appréciée, ses eaux-fortes soient encore méconnues.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »