St-Josse-ten-Noode (Bruxelles) Belgium, 9 Mai 1849 – 29 Avril 1923, Paris
Gustave Fraipont fut l’élève de Henri Hendrickx (1817-1897 ?).
Après la guerre de 1870, à laquelle il participe du côté Français, il est naturalisé Français.
Il débute au Salon de Paris de 1877 avec des lithographies et y reçoit une médaille en 1882.
Résidant à Paris, il expose au Salon des Artistes Français de 1882, puis à tous les salons de 1896 à 1910.
Dès 1883, Gustave Fraipont se spécialisa dans l’art de l’aquarelle.
Gustave Fraipont est professeur de dessin aux maisons d’éducation de la Légion d’Honneur d’Écouen et de Saint-Denis. On lui doit, entre autres, une intéressante peinture du château d’Écouen.
Gustave Fraipont travaille comme illustrateur de livres et de partitions musicales. Il réalise de nombreuses affiches pour les compagnies de chemin de fer de l’Ouest et du Nord et pour quelques théatres. Il collabore à de nombreux journaux et revues, en particulier Le courrier Français et Paris illustré. Il exécute une importante série de dessins pour la collection Maggi et des dessins sur le vieux Paris et la Seine-et-Oise. Pour la revue L’illustration, il crée plusieurs compositions sur les monuments endommagés par la guerre.
Gustave Fraipont est aussi un écrivain. Il écrit des traités sur les différentes techniques de dessins à l’usage de tous où il se distingue par la qualité de son écriture et la clarté de ses explications. Il publia également des livres pour enfants. Entre 1894 et 1904, il illustra de nombreux livres concernant les montagnes de France.
Rarement artiste a construisit sa renommée dans des domaines aussi nombreux que variés.
En 1896, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur et, en 1905, peintre de la marine. Les peintres de la marine ont le privilège de pouvoir ajouter une ancre de marine à leur signature.
Il est permis de penser qu’étant professeur de dessin à la Maison d’Écouen, il fut en contact avec les artistes de la Colonie des peintres.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »