Auguste Etienne Baron
Rome, 11 Juin 1819 – av. 1896 ?
Cet artiste est assez surprenant par son attitude. Il épouse en premières noces Marie Eugenie Albertine Graux, le 9 Juillet 1850. Celle-ci décède le 11 Juillet 1851 à Ecouen. Veuf sans enfants, le 28 Août 1862, il se remarie à Caroline Antoinette Anna Jacoutot. Les témoins de leur mariage sont Charles Edouard Hugot, artiste peintre, demeurant à Paris et Edouard Frère, artiste peintre également. Ils habitent 43, grande-rue du Gué en 1851 (rue de a Grande-Fontaine) puis rue de l’église en 1872. De ce mariage naît Antoinette Anne Sophie que l’on retrouve artiste peintre lors des recensements.
Le 10 Avril 1864, un procès-verbal est établi constatant la non adjudication d’une maison sise à Ecouen, place de La Croix-Maubeuge, pour Auguste Etienne Baron. La non vente de son bien a des répercussions sur le train de vie de l’artiste, puisque le 11 Avril 1869, François Etienne Duru, marchand plâtrier, lui consent un prêt: 5 000 F, 3 000 F et encore 3 000 F. Pour cela, il hypothèque ses deux maisons sises devant la place de La Croix-Mauberge et tenant à la ruelle. Il a tenté de s’en séparer, mais aucun acquéreur ne s’est présenté. Dans chacune d’elles, il y a un atelier de peintre. En Juillet, il vend quelques objets mobiliers pour 1 500 F, la somme est très insuffisante pour désintéresser son créancier. Puis, en Août 1869, Baron doit 6 000 F à Pierre Boutagnon, un marchand de vin. Il hypothèque ses deux maisons de La Croix-Maubeuge qu’il n’a pu vendre précédemment. En plein désarroi, alors qu’il doit 17 000 F, il part en voyage à Biarritz.
Ce départ est plutôt une fuite. La crise éclate en 1863 et, au détour d’un certificat de notoriété, on apprend que son épouse abandonnée, fait connu de tous depuis longtemps, entreprend des recherches, sans doute dès 1870.
En 1872, il habitait en Italie mais, depuis cette époque et malgré toutes les démarches entreprises par Madame Baron et ses amis, il est impossible d’avoir de ses nouvelles ni de découvrir le domicile de M. Baron.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »