Allegheny City (Pittsburg, PA) USA, 22 Mai 1844 – 14 Juin 1926, Le-Mesnil-Théribus (Oise)
Son vrai nom est Mary Stevenson Cassatt. Fille d’un banquier d’investissement et d’une grande famille bourgeoise américaine, elle s’installe avec ses parents à Paris en 1851.
Elle voyage en Europe: Allemagne, Italie, Espagne, Hollande, etc. avant de retourner en Pennsylvanie où elle suit les cours de la Pennsylvania Academy of Fine Arts de 1861 à 1862, apprenant les rudiments de son art. Mary est déçue. En 1865, elle retourne à Paris avec sa mère, où elle retrouve des condisciples de Philadelphie: Edward Roberts, Thomas Easkins (1844-1916), dont Eliza Haldeman (1843-1910) une compagne d’études.
Elles étudient avec le peintre Paul Contant Soyer puis s’inscrivent dans la classe de Charles Chaplin (1825-1891) où elles apprennent l’art du portrait et obtiennent leurs cartes de copistes au Louvres. Mary est aussi l’élève du peintre Jean Léon Gérome (1824-1904). Elles visitent Barbizon. En 1862, avec Eliza Haldeman, elles partent pour Ecouen, où, au pied du château Renaissance vit et travaille une communauté artistique; parmi eux, Pierre Edouard Frère et Paul Constant Soyer font profiter de leur expérience des artistes plus jeunes. Elles y restent une année, très proches de Soyer et de son épouse. Mary fait son entrée au Salon de Paris, au printemps 1868, où sa Joueuse de mandoline est acceptée; une figure un peu mélancolique qui la montre sous l’influence de Jean Baptiste Corot (1796-1875). Elles signe alors Mary Stevenson. Elle découvre les oeuvres d’Edouard Manet (1832-1883) et de Gustave Courbet (1819-1877). Elle découvre alors l’impressionnisme.
En 1904, la Légion d’Honneur lui est attribuée. En 1910, elle renonce à la gravure. Devenue pratiquement aveugle en 1914, Mary Cassatt abandonne la peinture. Peu avant son décès, elle lègue ses oeuvres à la Ville de Paris; elle décède en son château de Beaufresne qu’elle à acquis en 1894.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »