Paris 7°, 6 Mars 1836 – 23 Janvier 1912, Paris 10°
Sa situation de bijoutier parisien au 12 Boulevard Magenta semble indiquer qu’une carrière artistique n’est pas la vocation première de Jules Paulin Lorillon. Pourtant, il s’intéresse tardivement à la peinture et devient l’élève de deux peintres paysagistes : Adrien Jacques Sauzay (1841-1928) et Alexis Daligé de Fontenay (1813-1892).
En 1881, il a alors 45 ans , il expose pour la première fois au salon de Paris avec son tableau Champs de blé à Auvers. Il s’y montre encore en 1882 et 1885 et à nouveau aux salons de 1887 et 1888 où il fait sa dernière apparition.
Son installation à Ecouen date du 14 Août 1890. Il y acquiert, proche du chateau, pour la somme de 41 500 F, une propriété avec son vaste parc ombragé, d’une surface de 1 ha et 9 a (aujourd’hui parc Charles-de-Gaulle) dans la rue qui porte le nom de son fils. Dès lors, il partage son temps entre sa demeure à Ecouen, son appartement parisien et la maison qu’il possède à Beaulieu-sur-Mer.
Les archives municipales d’Ecouen témoignent de l’intérêt qu’il porte au village et de la façon dont il s’est intégré. De son mariage naît Paul Jean-Baptiste, industriel qui décède le 23 Octobre 1926 à Ecouen. Par testament, il fait une rente de 3 600 F à sa domestique afin d’entretenir sa tombe au cimetière de Passy et lègue 100 000 F au bureau de bienfaisance. En reconnaissance, le conseil décide d’attribuer son nom à une rue du village.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »